Poème contre les bombardements turcs sur la ville Kurde d’Afrin

Malgré la Méditerranée qui nous sépare, j’entends.

Malgré la Méditerranée qui nous sépare, j’entends.
Malgré le vent d’Ouest et la pluie battante, j’entends.
Malgré l’écho de tous mes acouphènes, j’entends.
J’entends les pleurs sous les obus.
J’entends les cris des enfants effrayés.
J’entends les familles resserrées dans les caves.
J’entends les femmes héroïques, rebelles.
J’entends leurs frères courageux, dents serrées.
J’entends malgré le silence oppressant, les chars.
J’entends malgré la honte de nos médias, les tirs.
J’entends malgré l’argent des ventes d’armes, j’entends.
Un peuple a gagné son droit de vivre en paix.
Un peuple a lutté pour nous tous, à Kobané.
Un peuple s’est si fort honoré qu’aujourd’hui je l’entends.
J’entends les souffrances du peuple kurde bombardé.

Fabrice Selingant

https://www.facebook.com/selingantfabrice/

Chasse à courre à Pôle Emploi !

Dédé, (membre MNCP Mulhouse), nous offre ce conte de Noël, pour celles et ceux qui ne se tiendraient pas au courant de l’actualité,

« Je m’en vais vous conter une petite anecdote qui est arrivée à un chômeur privé d’emploi toucheur de subventions en pleine villégiature dans les bois de Bonneuil-En-Valois… (lire la suite ici)

 

 

Solidarité avec les migrant.e.s. Ouvrez les frontières !

Gare SNCF de Menton-Garavan, Samedi 16 décembre 2017, 14h   lire l’appel

et aussi

  • parce que cette région est devenue le symbole des solidarités qui existent sur tout le territoire avec les migrant-e-s, et qu’elle est aussi devenue, après Calais, le symbole de la répression contre ce mouvement et les personnes solidaires ;
  • pour dire « ça suffit ! », pour mettre fin à l’acharnement contre les migrant-e-s et aux discours et politiques racistes et sécuritaires qui gangrènent toute notre société.

ainsi, cette semaine: une membre d’Amnesty International France et de l’Anafé injustement poursuivie pour « délit de solidarité »  lire sur http://www.anafe.org/spip.php?article445 . Elle sera jugée à Nice, lundi 8 janvier 2018. Il lui est reproché d’avoir « facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière ». Elle risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende ! Amnesty International France (AIF) et l’Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) font part de leur vive préoccupation quant aux poursuites engagées à l’encontre de l’une de leurs militantes du fait de son travail d’accompagnement juridique auprès de deux mineurs étrangers isolés, illégalement renvoyés en Italie depuis la France. http://www.anafe.org/spip.php?article445 .

 

Frontières : contre le rejet et la répression, pour la libre circulation

Communiqué du Syndicat de la Magistrature. télécharger

(motion adoptée à l’unanimité, au 51è Congrès du Syndicat de la magistrature, à Nice, le 26 novembre 2017)

 

La frontière n’a pas disparu : si les citoyens occidentaux peuvent l’ignorer, et si elle est perméable

aux flux financiers et aux biens de consommation, elle oppose toute sa brutalité aux autres et se diffuse sur tout le territoire préfigurant pour tous un régime de police. Continuer la lecture

Jean Ortiz : La démocratie en danger en Espagne

Menacée non par les « indépendantistes » catalans, mais par le comportement brutal, répressif, néo-franquiste, du Parti populaire.
Nous devons condamner avec la plus grande énergie, et colère, le véritable coup d’Etat de Rajoy en Catalogne. Des sièges officiels de la Generalitat, de partis politiques « indépendantistes » ont été perquisitionnés, des documents et du matériel électoral saisis, des responsables politiques arrêtés. Cela nous ramène aux heures noires du franquisme. Continuer la lecture

Non à cette loi Bleue Marine

Qu’avons-nous fait pour mériter cela ?

La loi instaurant l’état d’urgence date du 31 mars 1955 et a été votée pour lutter contre le soulèvement du peuple algérien et ceux qui le soutenaient.

Elle a aussi été votée pour éviter de recourir à l’état de siège qui ne s’appliquait qu’en cas de guerre et le pouvoir refusait de qualifier ces « évènements » de guerre.

A l’époque, le député socialiste, oui socialiste, Francis Vals, rejette cette loi qui « remplace la dictature militaire par la dictature policière ».

Cette loi exceptionnelle pour circonstances exceptionnelles restreint dangereusement les libertés des citoyens. Elle est fondée sur le soupçon, elle fait de nous tous des suspects.

Aujourd’hui, le gouvernement d’union de la droite et de la droite se propose de rendre permanentes les dispositions de cette loi liberticide.

On ne défend pas la démocratie en la réprimant.

On ne protège pas les citoyens en les soupçonnant.

Nous n’accepterons pas cette loi bleue marine !

Réfugiés : le gouvernement choisit la répression

Cette France n’est pas la nôtre.

De Nice à Calais, la réponse du gouvernement à la venue de réfugiés est la répression.

Cette politique réactionnaire, dénoncée et condamnée par les associations et le Défenseur des Droits Jacques Toubon, est la preuve que ce gouvernement d’amateurs a peut-être la vision d’une économie ouverte à tous les vents mauvais du libéralisme mais n’a aucun sens de ce qu’est une politique. Surtout, sur ce point, ils se cramponnent à l’idée fausse que les réfugiés viennent ici alors qu’ils ne font que fuir là-bas.

Ce flux ne s’arrêtera que lorsque les conditions de misère, de guerre, d’exploitation, de violence, de famine, de dictature, de sécheresse, d’injustice…cesseront.

En attendant, ce qui doit cesser, c’est la maltraitance infligée à ces réfugiés, fragiles, démunis. Nous exigeons que la France, la nôtre, soit terre d’accueil et de soutien aux plus malheureux et que le Ministère de l’Intérieur ne se contente pas d’être le Ministère de la Police.

De Calais à Nice, du Nord au Sud, nous proclamons que les déshérités du monde sont ici chez eux !

Solidarité avec le mouvement social du Rif

Solidarité avec le mouvement social pacifique du Rif (nord du Maroc)
Rassemblement mercredi 7 juin 2017 à partir de 18h30
Devant l’ambassade du Maroc à Paris, Rue Le Tasse75016 Paris 

voir les premiers signataires et télécharger le texte

Depuis le vendredi 26 mai 2017, une vague de répression, accompagnée par des arrestations massives, s’est abattue sur la ville d’Al-Hoceïma en particulier, et s’est étendue à d’autres parties du Rif. Ces derniers jours, l’élan de solidarité et de contestation touche toutes les régions du Maroc, où des manifestations pacifiques sont dispersées avec violence.

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Citoyen-e-s solidaires avec les réfugié-e-s

LA RÉPRESSION CONTINUE !

Trop de citoyen-e-s se montrent solidaires avec les réfugié-e-s : la répression s’accroit.

Après le mouvement de soutien à Cedric Herrou, agriculteur dans la Roya, le délibéré est fixé au 10 février. Cedric Herrou passait au tribunal. Beaucoup de soutien, plusieurs centaines de personnes devant le Palais de Justice.

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Vendredi 6 janvier, Pierre-Alain était relaxé, et déclarait « sachez que maintenant, on peut aider ces personnes ». Dans la journée, le parquet faisait appel ! 

Et quatre autres aidant-e-s étaient interpellés, mis 24h en garde à vue et passeront en jugement le 16 mai 2017 ! (communiqué de Roya Citoyenne)

image004-baudoinNon, messieurs les procureurs, la solidarité n’est pas un délit ! c’est un devoir. Nous continuerons à vouloir la pratiquer !

Et dire ce qui se passe vraiment : ainsi,

le CLAJ (Auberge de Jeunesse) qui s’était proposé au Conseil Départemental pour accueillir des MIE (mineurs isolés étrangers) ne s’en voit pas envoyer par M. Ciotti. Celui-ci clame pourtant que les foyers de l’Enfance sont saturés. Et des mineurs sont toujours renvoyés illégalement en Italie…

… et ce sont les citoyens solidaires qui sont inculpés !

pour suivre : Un nouveau blog qui centralise les infos en Roya : https://citoyenssolidaires06.com/

Paris, 17 octobre 1961

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17 octobre 1961 – 17 octobre 2016 – 55ème anniversaire – Vérité et Justice

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Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le Gouvernement de l’époque. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Continuer la lecture