Appel intersyndical UKRAINE : Pour une paix juste et durable ! Solidarité avec la résistance des travailleuses et travailleurs d’Ukraine !

Appel intersyndical,

Appel intersyndical,  février 2025

Trois longues années de guerre et de destructions à moins de 1200 km de Paris !

Depuis trois ans, l’intolérable agression de Poutine contre l’Ukraine sème la mort, la désolation et la destruction. Plus de 10 millions d’ukrainiennes et ukrainiens, un quart de la population, se trouvent sur les chemins de l’exil dont un tiers de déplacés intérieurs et deux tiers de personnes qui ont trouvé refuge à l’extérieur du pays, principalement au sein de l’UE. L’immense majorité de ces réfugiés est originaire des régions de l’Est de l’Ukraine, ce qui démontre l’ineptie de la propagande poutinienne qui faisait passer les populations de ces régions comme attendant d’être libérées par l’armée russe. Les habitants des régions sous occupation qui n’ont pas pu partir sont soumis à une intense politique assimilationniste, sommés de prendre des passeports russes. Pour rappel, c’est depuis 2014 que l’Ukraine subit les affres de l’annexion d’une partie de son territoire.

Les forces russes continuent les attaques sans discernement en ciblant les infrastructures civiles. La capacité de production électrique ukrainienne est réduite de moitié, la Russie occupe la centrale nucléaire de Zaporijia en instrumentalisant le risque de provoquer un accident nucléaire majeur.

La guerre impacte fortement les enfants et hypothèque leur avenir : destruction des écoles, cours suspendus à chaque alarme de bombardement, vol et déportation de près de 20 000 enfants d’Ukraine en Russie.

Solidarité syndicale française

Cela fait trois ans que la résistance de la population ukrainienne, celle en particulier de nos camarades syndicalistes, est soutenue avec résolution et détermination par la famille syndicale internationale.

En France la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, Solidaires et la FSU ont constitué une intersyndicale dès les premiers jours du mois de mars 2022.

En juin 2022, le premier convoi partait pour l’Ukraine pour acheminer des biens de première nécessité et remettre aux confédérations syndicales ukrainiennes, la FPU et la KVPU, deux camionnettes utilitaires neuves que les organisations syndicales ukrainiennes utilisent pour distribuer l’aide humanitaire aux travailleuses et travailleurs et aux populations civiles, à proximité de la ligne de front.

En janvier 2023, un second convoi de deux poids lourds acheminait vers l’Ukraine plus d’une centaine de palettes de matériels divers (machines à laver industrielles, matériel de chauffage, générateurs électriques, matériel de soin et d’hygiène, biens de première nécessité).

Un troisième convoi a rejoint l’Ukraine début juillet 2024 acheminant le matériel électrogène qui doit permettre de mieux faire face aux destructions d’infrastructures civiles. Ce convoi comprenait des convertisseurs, des accumulateurs, des groupes électrogènes et des générateurs.

Les organisations syndicales françaises poursuivront ces efforts aussi longtemps que durera l’agression impérialiste russe contre l’Ukraine.

Le soutien des syndicats français ne s’arrête pas à l’organisation d’aide humanitaire. Nous sommes solidaires avec les confédérations syndicales ukrainiennes FPU et KVPU qui s’opposent à l’adoption d’un code de travail ultralibéral et contraire aux engagements européens et internationaux du pays en matière des droits sociaux et des libertés syndicales. Ensemble nous luttons pour construire un présent et un avenir où les droits des travailleurs ne soient pas sacrifiés sur l’autel de la guerre, mais deviennent un pilier essentiel de la reconstruction.

Quelle paix en Ukraine ?

Pendant que les gouvernants russes et américains agitent les nationalismes et développent leurs stratégies, les populations ukrainiennes et russes subissent les destructions de la guerre.

Le peuple Ukrainien, attaqué sur son sol par la Russie, est le premier à vouloir ardemment la paix. Mais elle ne peut pas lui être imposée de l’extérieur, en validant l’agression militaire et l’occupation de leur pays. Rien ne doit se discuter et se faire sans les Ukrainiens. Du sort de l’Ukraine dépend aussi celui de l’Europe qui ne peut donc être écartée des discussions. Concernant l’application du droit international l’ONU doit aussi faire partie des négociations. Une paix durable ne peut résulter d’un Yalta entre les États Unis et la Russie sans les premiers concernés et au mépris du droit international. L’intersyndicale demande l’organisation d’une conférence de paix sous l’égide de l’ONU associant toutes les parties prenantes du conflit en cours.

L’intersyndicale appelle à un processus de paix qui fasse immédiatement cesser les combats et qui permette le retour des réfugiés chez eux ; un processus de paix qui s’inscrit dans le respect du droit international et non dans le droit du plus fort.

L’intersyndicale appelle également à empêcher le pillage des ressources minières ou agricoles ukrainiennes pour qu’elles restent la propriété du peuple ukrainien et lui permettent d’assurer son développement futur.

L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine appelle à participer aux initiatives unitaires organisées en France, notamment à la marche pour l’Ukraine, le dimanche 23 février 2025 à Paris au départ de la place de la République à 14 heures.

Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !
Solidarité avec les
travailleuses et travailleurs d’Ukraine ! Non à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Libertés en Russie et au Belarus !
Pour
la construction d’une paix juste et durable en Ukraine !

Dématérialisation et pratiques abusives de la CAF

COMMUNIQUE DE PRESSE – 6 FEVRIER 2024
Lettre ouverte au premier ministre G.Attal

Des associations actrices de la solidarité et du travail social, de défense des droits sociaux, de promotion des libertés fondamentales et des droits humains dans l’environnement numérique s’unissent pour interpeller le premier ministre sur les conséquences pour les allocataires les plus fragiles de certaines pratiques mises en place dans le réseau des CAF. Elles pointent notamment du doigt le caractère discriminatoire de l’algorithme de notation et de profilage des allocataires, qui engendre des surcontrôles pouvant aboutir à des suspensions totales de droits pendant des mois.

Dans une lettre ouverte à Gabriel Attal en date du 5 février 2024, ces organisations demandent notamment la fin des algorithmes de scoring dans les CAF et d’autres organismes, l’interdiction des décisions et suspensions automatiques de droits, la motivation des trop-perçus et accusations de fraude, ainsi que le respect du contradictoire. Ils revendiquent également de remettre de l’humain et la possibilité d’accueils physiques dans les relations entre usagers et services publics.

« Les dérives liées à la dématérialisation se traduisent par des situations inextricables laissant des personnes sans aucune ressource (…), une maltraitance institutionnelle porteuse de multiples conséquences sur le plan matériel et psychologique dont ne semblent pas avoir conscience les autorités de tutelle »

Plus largement, les associations appellent à un renforcement des contrôles de légalité indépendants des systèmes d’information au regard du règlement général sur la protection des données – RGPD et de la réglementation française et européenne. Elles insistent sur la nécessité d’un large débat concernant l’usage et la transparence des algorithmes publics.

Contact presse : Changer de Cap – contact@changerdecap.net – Tél. 07 48 90 55 95

Organisations signataires

Adéquations, Aequitaz, AMPIL (Action Méditerranéenne pour l’insertion par le Logement), ANAS (Association nationale des assistants de service social), APF France Handicap, APICED, AFVS (Association française des victimes du saturnisme), Association Solidarité Jean Merlin, ATD Quart Monde, AU 68 Associations unies du Haut-Rhin, CGT INSEE-Genes, CNAFAL (Comité national des associations de familles laïques), Collectif Alerte, Collectif Changer de cap, , Emmaüs France, Fondation Abbé Pierre, GISTI Groupe d’information et de soutien des immigrés, Handi-social
La Cimade, La case de santé Toulouse, La Quadrature du Net, Le Mouton Numérique, Ligue des Droits de l’Homme, MCM (Maison de la Citoyenneté mondiale Mulhouse), MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires), MFRB (Mouvement français pour un revenu de base), Mouvement Utopia Réseau Hospitalité Marseille, CNDH-Romeurope, RSA 38, Secours catholique, Stop précarité

Lundi de PEPS : La Sécurité économique et sociale

5 février 2024, 19H 

On ne peut parler d’économie des communs sans garantir une liberté réelle pour chacune et chacun d’initier ou de rejoindre un commun. Ceci ne pourra se réaliser qu’à une double condition :

  • Une société inclusive et solidaire dans laquelle chacune et chacun aura sa place
  • Une économie qui accepte la liberté de chacune et de chacun d’entreprendre, seul ou collectivement.

Benoît Borrits, ancien entrepreneur, initiateur de la proposition de Sécurité économique et sociale (https://www.loi-ses.org/), Auteur de Coopératives contre capitalisme, Syllepse, 2015, et Au-delà de la propriété, pour une économie des communs, La Découverte, 2018.

Comme toujours, le lundi de peps sera diffusé en direct sur le facebook live de PEPS 
Lien vers l’évenement Facebook: https://fb.me/e/480XGd9Bb
Lien d’inscription pour obtenir le lien zoom et participer au wébinaire  (inscription gratuite mais nécessaire)   Inscription 5 février

Soutien aux paysans victimes d’un modèle agro-industriel à bout de souffle !

Communiqué de PEPS conf., 23/01/2024

https://confpeps.org/soutien-aux-paysans-victimes-dun-modele-agro-industriel-a-bout-de-souffle/

L’histoire de l’agriculture européenne, tissée de progrès et de transformations, atteint un tournant critique. Le modèle agricole actuel, a évolué du “solaire au minier (charbon et pétrole) (1) . Le charbon favorisant une croissance horizontale par colonisation de nouveaux espaces, le pétrole favorisant quant à lui une croissance verticale par augmentation vertigineuse de la productivité (machines) et des rendements (engrais, herbicides, fongicides, pesticides,…). L’agro-industrie était née, celle-là même qui engendre les conséquences dévastatrices actuelles pour les écosystèmes ruraux et aquatiques.

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BDS #boycott Carrefour ! Appel action 24 janvier.

Il s’agit d’obtenir la fin de la complicité du groupe Carrefour avec la colonisation et l’ensemble des crimes d’Israël.

Action : ENVAHIR le MERCREDI 24 JANVIER , de 12h à 19h, les réseaux sociaux de Carrefour : Tweet STORM – Insta STORM – FB storm 📢

Inondons les réseaux sociaux de Carrefour pour exprimer notre colère et notre soutien au peuple Palestinien.


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Notre pays est en deuil et en colère

Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.

Communiqué unitaire (voir signataires en bas)

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Jusqu’à la dernière goutte … ?

Editorial PEPS 25 mai 2023 https://confpeps.org/jusqua-la-derniere-goutte/

L’eau est le principal constituant du corps humain, le symbole universel de la vie, l’essence de la nature.

Quels sont aujourd’hui les dangers qui menacent la plus précieuse des ressources. ? Aujourd’hui, la société industrielle et sa culture dominante, productiviste, extractiviste, « croissantiste » et consommatrice font peser des dangers sur l’eau qui est une ressource rare et précieuse car l’eau douce (la seule directement utilisable par les humains) ne représente que 2,8 % de l’eau sur Terre et que moins de 1 % de celle-ci est accessible et utile pour la consommation des êtres vivants. A commencer par la pénurie d’eau et l’inégalité du partage de cette dernière. Dans le monde, 40% de la population mondiale éprouve des difficultés pour obtenir son eau. Nos modes de vie outranciers en terme de consommation, de gaspillage et de pollution n’y sont pas étrangers.

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