Objectif destitution : Macron démission, pouvoir populaire !

édito de PEPS 25 avril 2023 https://confpeps.org/

Le discours de Macron est révélateur du cap franchi par le régime : celui d’un pétainisme soft et libéral. Ce n’est plus « Travail- Famille Patrie » , c’est « Travail -Ordre -Progrès » ;.

Soit la triple injonction de bosser toujours plus. Toujours plus contrôléEs, surveilléE.s et répriméEs. Avec en guise de progrès, toujours plus de croissance infinie, de compétitivité, de concurrence entre toutes et tous et de dictature des banquiers et des actionnaires qui détruisent ce qui reste de la Nature et du Vivant.

Photo PEPS
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Et maintenant, que faire ? Vers un soulèvement des vies !

PEPS Edito, 17 avril 2023 (https://confpeps.org)

« Article 34. – Il y a oppression contre le corps social lorsqu’un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (Constitution de 1793)

Le Conseil Constitutionnel, en entérinant la contre-réforme des Retraites, a acté le passage en force de Macron et a rendu la Constitution de la Vème République définitivement illégitime. En promulguant la loi à 3 heures du matin le soir même, le forcené de l’Élysée, égal à lui-même, a montré qu’il ne lâcherait rien, fidèle à son égo, à son mépris de classe, à son arrogance et à sa mission : défendre les intérêts du capital et des marchés financiers. Pourtant le mouvement ne va pas s’arrêter. Il va continuer, porté par une dynamique qui dépasse la seule question des retraites.

Nous vivons en effet le temps d’une coagulation des colères qui n’est pas la convergence des luttes mais celle des vies brisées, mutilées, cassées par le capital, qui s’exprime dans une rage collective contre Macron et son Monde. Ce qui est en jeu pour les « gens ordinaires » dans ce soulèvement de la vie, c’est précisément que la vie, leur vie, compte moins que la marchandisation, le profit, l’argent, l’économie. « Macron nous vole deux ans de notre vie!« , disent les manifestants contre la réforme des retraites. L’agro business nous vole notre eau, donc une partie de notre avenir et celle de nos enfants disent les révoltés de Sainte Soline. La vie des sans papiers comptent moins. La vie des noirs et des arabes comptent moins. La vie des femmes compte moins, disent les femmes dans les manifestations du 8 mars. La vie des jeunes compte moins, disent les jeunes victimes de la précarité, confrontés à l’éco anxiété née de la crise bio climatique. C’est la convergence des vies et la demande d’une nouvelle espérance dans un avenir d’égalité, de justice sociale et écologique, d’humanité et de dignité qui se lève face à la folie du forcené de l’Élysée qui, bunkérisé dans son palais, se veut le représentant du Parti de l’ordre. Toutes celles et ceux qui marchent contre la nouvelle monarchie refusent cette alternative entre l’ordre et le chaos. Car le représentant du chaos c’est Macron lui-même !

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Où court-on ?

Edito de PEPS – avril 2023 –

Dans les fumées de la révolte, le nécessaire mais introuvable débouché social

La résurgence ouvrière

La révolte actuelle contre le pouvoir a beau être un classique refus de l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, porté par les syndicats et la gauche traditionnelle, elle échappe à la compréhension du gouvernement et de ses relais médiatiques. Pourquoi ? Parce qu’ils pensent, comme beaucoup trop de gens, que la classe ouvrière a connu le même destin que la paysannerie en France et n’existe plus vraiment, noyée qu’elle serait dans la fameuse « société de services » managériale. Pourtant, qu’il s’agisse du mouvement des gilets jaunes, du refus des pass sanitaires, ou du mouvement pour les retraites : les dernières grandes mobilisations sont portées par cette population qui continue d’être indispensable à l’économie capitaliste. Nous vivons la résurgence de la classe ouvrière.

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Contre-réforme des retraites, la démocratie est dans la rue !

16 mars 2023. Communiqué.
Contre-réforme des retraites, la démocratie est dans la rue !
PEPS communique-16mars2023

Le gouvernement vient de faire passer en force sa contre-réforme des retraites par le 49.3. Le pays entier frémit d’une colère sourde. Dans les villes, les banlieues, le monde rural, des dizaines de millions de personnes prennent acte.

Alors que la réforme prolonge de deux années l’âge pivot pour partir en retraite et rallonge la durée de cotisation, l’exploitation par le travail est chaque jour plus brutale. Les burn out et les maladies professionnelles explosent à la même vitesse que les gains de productivité. La santé se dégrade à mesure que s’éloigne le temps du repos. Les pensions envisagées ne garantissent pas une vie digne.

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LESCOUT : non à l’extension du poulailler industriel

PEPS 81 (Pour une Ecologie Populaire et Sociale) et le groupe tarnais Alternatives et Autogestion, soutiennent, depuis le début, l’action du Collectif de LESCOUT contre l’extension du poulailler.

Notre engagement porte sur tous les aspects de cette lutte et, en particulier, ceux qui concernent : la qualité de l’air et ses répercussions diverses sur la santé, l’élevage et le bien-être animal, la nature et qualité de notre alimentation, les modes de consommation qui nous sont imposés. .

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Stoppons les méga-bassines pour partager et préserver l’eau

Nicolas Girod, porte-parole de la confédération paysanne est convoqué pour vol aggravé à la gendarmerie de Salins-les-Bains dans le jura jeudi à 9h. Suite à l’action collective, où plusieurs milliers de personnes avaient participé au désarmement d’une méga-bassines le 6 novembre dernier à côté de Niort.

Nicolas Girod avait revendiqué le démontage de la pompe puisant dans la nappe phréatique et  la neutralisation de ce dispositif d’accaparement de l’eau au profit d’un unique modèle agro-industriel écocidaire. Il était allé quelques jours plus tard devant le ministère de l’agriculture pour y déposer un morceau de la pompe. Des centaines de personnalités avaient alors soutenu cette action de désarmement dans une tribune : « Stoppons les méga-bassines pour partager et préserver l’eau« 


Cette convocation survient alors qu’une mobilisation massive – le printemps maraîchin – et de nouvelles actions sont annoncées près de Niort du 25 au 27 mars prochain pour mettre fin aux chantiers de méga-bassines. Cette lutte entend porter la question de l’eau et de l’empoisonnement des sols au coeur de la campagne présidentielle.
Des rassemblements de soutien et conférence de presse sont organisés dès jeudi 17 février à Salins les bains à partir de 8h30 devant la gendarmerie et à 12h devant la préfecture des Deux-sévres
Depuis la coordination nationale des Soulèvements de la Terre, partie prenante de la lutte contre les méga-bassines et l’accaparement foncier, nous affirmons notre soutien total à Nicolas Girod et aux autres paysans inculpés suite au blocage du chantier de méga-bassines le 22 octobre dernier.

La lutte continuera avec elles et eux ! No Bassaran !

Procès des résistant.e.s de BURE : c’est qui, les malfaiteurs ?

A Bar-le-Duc s’ouvre le procès des résistant.e.s de Bure, pourchassés par le pouvoir pronucléaire.

Sept personnes sur le banc des accusés du tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, dans l’Est de la France, sept opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure, CIGEO.

en savoir plus, suivre le procès sur le blog tousdesmalfaiteurs

Tout d’abord, pour savoir de quoi on parle, c’est-à-dire ce qui reste de toutes les motifs de l’instruction et ce qui sera au final jugé les 1,2,3 juin 2021 au TGI de Bar-le-Duc, voici les charges retenues avec les termes utilisés par le tribunal qui, dans son jargon juridique, donne une certaine portée/consonance aux mots : de l’essence, des pétards et des fusées deviennent des « explosifs et produits incendiaires », une manifestation bloquée par des gendarmes et qui se poursuit par des affrontements devient une « bande organisée », des réunions militantes et des réunions de lutte, des échanges téléphoniques deviennent une « association de malfaiteurs ».
(extrait du blog noussommestousdesmalfaiteurs)

La demande de déclaration d’utilité publique a été déposée fin 2020. Elle lancera les travaux officiels de défrichement, en amont de la construction du site souterrain, un projet datant de 1998.