L’urgence, se fédérer

Nous sommes infirmier-s, cheminot-es, écrivain-es, enseignant-es, etc.  Nous vivons à Lille,
Charleville-Mézières, Paris, Melun…(etc.) Nous appartenons à des associations, collectifs, organisations et syndicats divers: SUD Rail, UCL, La suite du monde, le collectif Gilets jaunes de Commercy, Les Marmoulins de Ménil,…  site sefederer/appel

Nous sommes nombreuses, nous sommes nombreux : nous sommes tant et tant à penser et éprouver que ce système a fait son temps. Mais nos voix sont dispersées, nos appels cloisonnés, nos pratiques émiettées. Au point que quelquefois nous doutons de nos forces, nous succombons à la détresse de l’impuissance. Certes, parfois cette diffraction a du bon, loin des centralisations et, évidemment, loin des alignements. Il n’empêche : nous avons besoin de nous fédérer. Sans doute plus que jamais au moment où une crise économique, sociale et politique commence de verser sa violence sans faux-semblant : gigantesque et brutale. Si « nous sommes en guerre », c’est bien en guerre sociale. Continuer la lecture

Attention traçage – avec STOPCOVID

Faut-il rejeter STOPCOVID ?

Alors même que la mise en œuvre d’une telle application n’a absolument pas apporté la preuve de son efficacité pour lutter contre une pandémie, le gouvernement veut nous engager sur la voie d’une surveillance généralisée de tous les citoyens comportant des dangers majeurs pour le respect de nos vies privées.
 
Aucun des arguments avancés ne résiste à l’examen :
 
– le volontariat disparaîtra rapidement sous la pression des impératifs de « sécurité » et de prétendue efficacité,
– l’anonymat ne pourra être garanti,
– le caractère temporaire est incompatible avec l’extrême lourdeur du système envisagé comme avec les budgets déployés pour sa mise en place.
« Pascal NAKACHE – AVOCAT » <p.nakache.avocat@gmail.com>

dans https://risques-tracage.fr

Résumé des arguments de laquadrature du net

Face à la pandémie, retournons la « stratégie du choc » en déferlante de solidarité !

Depuis une semaine la France est entrée dans une nouvelle réalité vertigineuse. Le Covid-19 n’est plus une « petite grippe », selon nos gouvernants, mais la « pire crise sanitaire depuis un siècle ». Un choc intime qui nous fait trembler pour nos proches et toutes les personnes particulièrement fragiles. Une secousse géopolitique qui fait s’effondrer la mondialisation néolibérale comme un château de cartes. 2019 avait été une année d’incendies ravageurs en Australie, Amazonie et ailleurs, et d’immenses soulèvements populaires. 2020 a d’ores et déjà les traits d’une paralysie totale, une crise systémique majeure. Continuer la lecture

Non à cette loi Bleue Marine

Qu’avons-nous fait pour mériter cela ?

La loi instaurant l’état d’urgence date du 31 mars 1955 et a été votée pour lutter contre le soulèvement du peuple algérien et ceux qui le soutenaient.

Elle a aussi été votée pour éviter de recourir à l’état de siège qui ne s’appliquait qu’en cas de guerre et le pouvoir refusait de qualifier ces « évènements » de guerre.

A l’époque, le député socialiste, oui socialiste, Francis Vals, rejette cette loi qui « remplace la dictature militaire par la dictature policière ».

Cette loi exceptionnelle pour circonstances exceptionnelles restreint dangereusement les libertés des citoyens. Elle est fondée sur le soupçon, elle fait de nous tous des suspects.

Aujourd’hui, le gouvernement d’union de la droite et de la droite se propose de rendre permanentes les dispositions de cette loi liberticide.

On ne défend pas la démocratie en la réprimant.

On ne protège pas les citoyens en les soupçonnant.

Nous n’accepterons pas cette loi bleue marine !

6 août, anniversaire de la bombe d’Hiroshima

Marquer l’anniversaire de la première bombe atomique et protester contre la politique de l’armement nucléaire : cela vaut une garde à vue pour 2 personnes suite au collage d’autocollants anti-nucléaires et deux phrases écrites à la craie sur la façade vitrée du parti Les Républicains depuis hier, samedi 6 août à 11h.

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Beyrouth, Paris, Orlando, Bruxelles, Istanbul, Syrie, Irak, Ouganda … Nice …

Beyrouth, Paris, Orlando, Bruxelles, Istanbul, Syrie, Irak, Ouganda … Nice …
La mort est décidée au nom d’une vengeance obscure, au nom des dieux, des haines, de toutes les phobies.

Chaque mort est un meurtre et mérite l’opprobre.

Comment répondre ?
Comment construire un réel vivre ensemble ?
Certainement pas avec toujours plus de violence sociale et policière (dans les films et dans la réalité) et toujours avec plus d’armes.
Certainement pas en continuant de mettre la biosphère en péril (s’il n’est pas déjà trop tard!).

Allons ! refusons le désespoir et construisons des chemins nous permettant la reconnaissance des autres et de nous mêmes, la connaissance des réels besoins de l’humanité.
Certes la route est longue mais pourquoi ne pas tenter dès à présent ces deux pistes
-apprendre  dès la petite école à jouer collectivement, à gérer calmement les conflits, à se préoccuper d’autrui
-avoir des formations citoyennes sur le comportement solidaire dans les situations de danger.

Tentons de redonner vie à des mots comme « dignité », « respect », pour tous les êtres vivants.

La résilience de toutes et tous n’est-elle pas l’affaire de chacun-e d’entre nous?


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Manipulations et irresponsabilités à propos des « évènements » du 13 mai à Rennes

Un témoignage personnel depuis Rennes publié sur le site https://blogs.mediapart.fr/philippe-blanchet/blog

« Si l’on en croit presque tous les médias et les discours politiques, la ville de Rennes a été le soir du vendredi 13 mai la proie d’une horde de centaines de brutes qui ont totalement dévasté le centre ville par plaisir pendant la nuit. J’habite dans le centre historique de Rennes et j’étais aux premières loges. Ce que j’ai vu est bien différent.  (lire la suite)
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Pour la levée de l’état d’urgence – Chambéry, 12 décembre 2015

Après les assassinats de masse commis à Paris le 13 novembre, François Hollande et Manuel Valls ont décidé « l’état d’urgence », présenté par les sommets de l’Etat comme la réponse à la terreur, à la peur et au désarroi répandus dans le pays, comme la mesure adaptée « pour combattre les terroristes » et « protéger les Français ». A leur demande, les 19 et 20 novembre, l’Assemblée nationale puis le Sénat ont à la quasi-unanimité voté la prolongation de l’état d’urgence et aggravé les dispositions liberticides de la loi de 1955 datant de la guerre d’Algérie. L’état d’urgence a l’avantage pour le gouvernement d’étouffer les urgences comme le réchauffement climatique, la montée du chômage et la casse du code du travail. Continuer la lecture