Le peuple catalan a le droit de décider de son avenir

Communiqué « Pour une écologie Populaire et Sociale »
Pour la libération des prisonniers politiques catalans, Pour le droit à l’autodétermination

Le peuple catalan a le droit de décider de son avenir, L’avenir est au confédéralisme démocratique

Le verdict est tombé. Le procès qui a duré 8 mois de sept des neuf anciens ministres et dirigeants d’associations catalanes à Madrid pour leur responsabilité dans l’organisation du référendum du 1er octobre 2017 en Catalogne est tombé : Le Tribunal Suprême vient de condamner les 9 prisonniers politiques de Sédition. : Oriol Junqueras: 13 ans de prison ,Carme Forcadell: 11,5 ans Joaquim Forn 10,5 ans Jordi Turull: 12 ans , Jordi Cuixart: 9 ans, Jordi Sanchez : 9 ans ,Dolors Bassa: 12 ans, Raul Romeva: 12 ans , Josep Rull: 10 ans

C’est ainsi que dans l’Europe du XXIe siècle, des femmes et de hommes sont en prison pour leurs opinions et pour avoir organisé un référendum démocratique non violent, comme l’avait fait l’Écosse en 2014. Au moment où l’Etat turc envahit militairement le Rojava pour punir les kurdes de mettre en pratique le droit à l’autodétermination, l’Etat espagnol nie ce droit inaliénable au peuple catalan. Le gouvernement français et l’Union européenne se sont rendus complices de ce verdict en refusant de reconnaître le droit légitime des catalans à décider. Ce ne sont pas seulement les droits des personnes réprimées qui sont en jeu, ce sont les droits civils et les politiques de tous qui ont été violés et limités par la propre action répressive de l’Etat. Le conflit actuel en Catalogne est un conflit politique. Soutenir le droit des peuples à disposer d’eux mêmes est pour les écologistes un principe et une évidence. Les catalans ont le droit de voter et de décider. Mais la lutte du peuple catalan est aussi l’expression d’une des révolutions les plus importantes de notre temps : celle de l’autogouvernement des peuples. Le référendum en Ecosse, le vote sur l’autodétermination en Kanaky, celui demandé depuis des décennies par les sahraouis, l’autogouvernement des communes du Chiapas au Mexique comme au Rojava au Kurdistan syrien sont les effets d’un même mouvement historique, celui du droit des peuples à disposer d’eux mêmes dans le respect de leurs propres minorités. Ce qui se pose aujourd’hui dans le monde, c’est la question du confédéralisme démocratique, qui permettrait à des nations et des peuples de coexister pacifiquement sans être soumis à des logiques autoritaires d’Etats qui prétendent leur imposer une loi d’airain. La notion de confédéralisme démocratique repose sur un projet d’autogouvernement autonome reposant sur des communautés locales elles même démocratiquement administrées, permettant aux peuples de décider librement de leur destin. Tous les nationalistes ont voulu imposer une seule langue, une seule culture, une seule histoire, un seul Etat à leurs peuples. L’heure est à la diversité, à une démocratie de proximité respectant les bio régions et leur multiculturalisme, reposant sur une souveraineté, celle des peuples.

L’écologie populaire et sociale considère que la lutte contre toutes les dominations de genre, de classe, de race est inséparable de la lutte contre la domination étatique. C’est pour cela que la question du confédéralisme démocratique ne se réduit pas à l’indépendance nationale. La souveraineté des peuples c’est l’autogestion et l’autogouvernement et la coopération à tous les niveaux, de l’entreprise au quartier, de la ville à la région, de la région à la nation et au monde. Nous sommes un peuple-monde.

PEPS (Pour une écologie populaire et sociale) appelle à se mobiliser aux côtés du peuple catalan à paris et en régions dés ce lundi 14 Octobre

Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

En  Catalogne comme ailleurs,
pour le droit des peuples
à disposer d’eux-mêmes !

Les menaces puis la répression exercée par l’État espagnol en Catalogne sont des atteintes intolérables à la démocratie. La police espagnole a envahi plusieurs bâtiments officiels de la Generalitat de Catalunya, arrêtant des responsables de l’administration et des ministres. Continuer la lecture

Jean Ortiz : La démocratie en danger en Espagne

Menacée non par les « indépendantistes » catalans, mais par le comportement brutal, répressif, néo-franquiste, du Parti populaire.
Nous devons condamner avec la plus grande énergie, et colère, le véritable coup d’Etat de Rajoy en Catalogne. Des sièges officiels de la Generalitat, de partis politiques « indépendantistes » ont été perquisitionnés, des documents et du matériel électoral saisis, des responsables politiques arrêtés. Cela nous ramène aux heures noires du franquisme. Continuer la lecture

A lire absolument, cette leçon d’histoire de J.Ortiz dans l’Huma

Au moment où les conceptions de l’extrême droite apparaissent « naturelles » pour tout un chacun et pénètrent profondément les médias, il est urgent de retrouver le fil de notre histoire. Cet article de J.Ortiz dans l’Humanité en est un exemple.

Anciens et nouveaux « collabos ». Ils sont une offense à notre pays. Ils le déshonorent.

(lire dans l’humanite.fr)

Des dizaines de milliers de descendants de Républicains espagnols, fils, filles, petits-fils (filles) du premier exode massif du 20 siècle, vivent avec douleur l’attitude de « la France officielle », macronisée, dans la « crise des migrants »… que nous sommes tous.

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En Espagne, il n’y a pas que Podemos comme alternative du mouvement social

Déçu de voir les places vides et par les politiques électorales de Podemos, un nouveau mouvement social appelé Apoyo Mutuo (entraide mutuelle) a vu le jour à la recherche du renouveau de l’horizontalisme populaire.
Voici une interview de Dilia Puerta, militante féministe et porte-parole d’Apoyo Mutuo, qui décrit des motivations derrière ce projet et des aspirations à aller de l’avant.
Nous nous reconnaissons largement dans les idées exprimées dans ce texte, repris sur le site de nos camarades d’Alternative Libertaire 31
Il y a quatre ans, le mouvement du 15 mai des Indignés, naissait sur la Puerta del Sold de Madrid. Le mouvement qui unifiait une large variété de courants politiques gagna ses lettres de noblesse grace à sa critique des mesures d’austérité menées par les partis au pouvoir (le PP et PSOE) et à son désir d’une réelle démocratie maintenant (¡Democracia real ya!) qui se concrétisa par des assemblées démocratique et le rejet de toute forme de hiérarchie.

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