Il vient de sortir pour fêter le 8 mars, notre cahier de propositions, à lire et télécharger ici.
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Appel intersyndical,
Trois longues années de guerre et de destructions à moins de 1200 km de Paris !
Depuis trois ans, l’intolérable agression de Poutine contre l’Ukraine sème la mort, la désolation et la destruction. Plus de 10 millions d’ukrainiennes et ukrainiens, un quart de la population, se trouvent sur les chemins de l’exil dont un tiers de déplacés intérieurs et deux tiers de personnes qui ont trouvé refuge à l’extérieur du pays, principalement au sein de l’UE. L’immense majorité de ces réfugiés est originaire des régions de l’Est de l’Ukraine, ce qui démontre l’ineptie de la propagande poutinienne qui faisait passer les populations de ces régions comme attendant d’être libérées par l’armée russe. Les habitants des régions sous occupation qui n’ont pas pu partir sont soumis à une intense politique assimilationniste, sommés de prendre des passeports russes. Pour rappel, c’est depuis 2014 que l’Ukraine subit les affres de l’annexion d’une partie de son territoire.
Les forces russes continuent les attaques sans discernement en ciblant les infrastructures civiles. La capacité de production électrique ukrainienne est réduite de moitié, la Russie occupe la centrale nucléaire de Zaporijia en instrumentalisant le risque de provoquer un accident nucléaire majeur.
La guerre impacte fortement les enfants et hypothèque leur avenir : destruction des écoles, cours suspendus à chaque alarme de bombardement, vol et déportation de près de 20 000 enfants d’Ukraine en Russie.
Solidarité syndicale française
Cela fait trois ans que la résistance de la population ukrainienne, celle en particulier de nos camarades syndicalistes, est soutenue avec résolution et détermination par la famille syndicale internationale.
En France la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, Solidaires et la FSU ont constitué une intersyndicale dès les premiers jours du mois de mars 2022.
En juin 2022, le premier convoi partait pour l’Ukraine pour acheminer des biens de première nécessité et remettre aux confédérations syndicales ukrainiennes, la FPU et la KVPU, deux camionnettes utilitaires neuves que les organisations syndicales ukrainiennes utilisent pour distribuer l’aide humanitaire aux travailleuses et travailleurs et aux populations civiles, à proximité de la ligne de front.
En janvier 2023, un second convoi de deux poids lourds acheminait vers l’Ukraine plus d’une centaine de palettes de matériels divers (machines à laver industrielles, matériel de chauffage, générateurs électriques, matériel de soin et d’hygiène, biens de première nécessité).
Un troisième convoi a rejoint l’Ukraine début juillet 2024 acheminant le matériel électrogène qui doit permettre de mieux faire face aux destructions d’infrastructures civiles. Ce convoi comprenait des convertisseurs, des accumulateurs, des groupes électrogènes et des générateurs.
Les organisations syndicales françaises poursuivront ces efforts aussi longtemps que durera l’agression impérialiste russe contre l’Ukraine.
Le soutien des syndicats français ne s’arrête pas à l’organisation d’aide humanitaire. Nous sommes solidaires avec les confédérations syndicales ukrainiennes FPU et KVPU qui s’opposent à l’adoption d’un code de travail ultralibéral et contraire aux engagements européens et internationaux du pays en matière des droits sociaux et des libertés syndicales. Ensemble nous luttons pour construire un présent et un avenir où les droits des travailleurs ne soient pas sacrifiés sur l’autel de la guerre, mais deviennent un pilier essentiel de la reconstruction.
Quelle paix en Ukraine ?
Pendant que les gouvernants russes et américains agitent les nationalismes et développent leurs stratégies, les populations ukrainiennes et russes subissent les destructions de la guerre.
Le peuple Ukrainien, attaqué sur son sol par la Russie, est le premier à vouloir ardemment la paix. Mais elle ne peut pas lui être imposée de l’extérieur, en validant l’agression militaire et l’occupation de leur pays. Rien ne doit se discuter et se faire sans les Ukrainiens. Du sort de l’Ukraine dépend aussi celui de l’Europe qui ne peut donc être écartée des discussions. Concernant l’application du droit international l’ONU doit aussi faire partie des négociations. Une paix durable ne peut résulter d’un Yalta entre les États Unis et la Russie sans les premiers concernés et au mépris du droit international. L’intersyndicale demande l’organisation d’une conférence de paix sous l’égide de l’ONU associant toutes les parties prenantes du conflit en cours.
L’intersyndicale appelle à un processus de paix qui fasse immédiatement cesser les combats et qui permette le retour des réfugiés chez eux ; un processus de paix qui s’inscrit dans le respect du droit international et non dans le droit du plus fort.
L’intersyndicale appelle également à empêcher le pillage des ressources minières ou agricoles ukrainiennes pour qu’elles restent la propriété du peuple ukrainien et lui permettent d’assurer son développement futur.
L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine appelle à participer aux initiatives unitaires organisées en France, notamment à la marche pour l’Ukraine, le dimanche 23 février 2025 à Paris au départ de la place de la République à 14 heures.
Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !
Solidarité avec les travailleuses et travailleurs d’Ukraine ! Non à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Libertés en Russie et au Belarus !
Pour la construction d’une paix juste et durable en Ukraine !
Tou.te.s ensemble vers la Seconde Commune, avec PEPS !
L’avenir sera ce que nous en ferons, collectivement, « coopérativement », en construisant un monde juste, égalitaire, débarrassé des diverses dominations, des diverses aliénations qui régissent nos relations et nos vies
Nous voudrions saluer l’ensemble des luttes menées dans ce sens, dans leur diversité !
Avec un souhait particulier pour 2025 : celui d’un monde sans A 69 !
Pour le collectif d’animation d’Alternatives et Autogestion (A&A)
Jean (membre de PEPS 81)
télécharger ou consulter en ligne ci-dessous
Communiqué A&A (09/07/2024)
Pour les élections législatives, nous, militantes et militants d’Alternatives et Autogestion et de PEPS, nous nous sommes engagés aux côtés et dans le « Nouveau Front Populaire ». Celui- ci est le premier groupe de la nouvelle Assemblée.
« Front » que nous souhaitons « écologique, social, féministe et autogestionnaire ».
« Front » que nous souhaitons le plus possible ouvert aux différents partis et mouvements, aux syndicats, aux associations et collectifs qui le souhaitent et aussi à toutes les personnes désirant s’y investir.
Partout où nous le pourrons, nous contribuerons à mettre en place et/ ou à alimenter des assemblées de base (ou de « résistance ») dont les membres n’auront pas pour unique fonction celle de « coller les affiches » ou d’acquiescer aux diktats des directions des partis. Assemblées de base pluralistes destinées à organiser, alimenter et animer les suites de la campagne, à faire des propositions, à exercer le contrôle de l’action des élu.e.s.
Il est nécessaire de ne pas laisser quelques-uns régler le rythme de la vie politique selon leur propre stratégie. C’est à nous d’avancer des revendications, d’exiger des élus le respect du mandat qu’on leur a confié.
Ils doivent régulièrement en rendre compte, c’est pourquoi, dès maintenant il faut leur indiquer dans quel sens doit porter leurs efforts. C’est à ces assemblées d’impulser et d’organiser les mobilisations nécessaires.
C’est dans l’effervescence populaire qu’ont été posées les bases de la Commune. C’est cette effervescence qui l’a fait vivre en dépit de tout.
C’est de l’effervescence populaire du Front Populaire de 1936 que sont venues les plus extraordinaires réformes sociales et politiques. C’est par l’action sociale et populaire que les politiques ont été guidés.
Aujourd’hui, réunissons-nous, partout, avec tout le monde pour définir les contours du monde nouveau qui nous attend.
communiqué PEPS, 10 juin 2024
Face au fascisme l’union fait la force !
Le score très important de l’extrême droite, aussi bien en France que dans toute l’Europe, est un symptôme de l’effondrement écologique et social de nos sociétés occidentales. Le repli identitaire, la peur de l’étranger, la violence individualiste sont des réflexes de survie, dans une société où la misère des ventres vides se mêle à l’aliénation, où l’entraide a été méthodiquement sapée par le capital et où le seul environnement compatible avec la vie de notre espèce disparaît.
Dans ce contexte, le choix de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale est la signature d’un État en crise, qui préfère entendre le bruit des bottes dans les rues, plutôt que les cris du peuple.
Face à cette volonté de la bourgeoisie d’amener l’extrême droite au gouvernement, nous considérons, à PEPS, nécessaire de mener la bataille sur les deux fronts.
Dans la rue, soyons présents chaque nuit et chaque jour pour poursuivre et amplifier les mobilisations jusqu’au soir du second tour, le 7 juillet. Macron n’écoute le peuple que quand celui-ci vote RN ? Rappelons-lui la force immense qui s’est rassemblée et révoltée dans les rues depuis 2016. Contre ses lois- travail avec Nuit debout, ensuite avec les Gilets jaunes, les manifestations et les blocages contre les retraites, mais aussi avec les manifestations féministes et antiracistes ! Nous sommes le pouvoir populaire, contre les gouvernements successifs qui nous matraquent, nous emprisonnent et nous pillent.
Dans les urnes, il n’est pas question de laisser un boulevard aux néofascistes. La victoire de l’extrême droite aux européennes et le coup de poker de l’Élysée ont été permis par la division de la gauche et les choix égoïstes des appareils qui ont été lourdement sanctionnés par les électeurs. Cumulées, les voix allant du PS à la FI font, en effet, arithmétiquement jeu égal avec celles du RN. Résister demande que le plus possible de député.e.s de la gauche de combat soient élu.e.s pour faire obstruction à l’arc réactionnaire qui se forme dans l’hémicycle. Les forces politiques et sociales doivent converger autour du programme de la NUPES, qui est déjà parvenu il y a deux ans à devancer macronistes et lepenistes.
Ce programme, centré autour de la planification écologique, des avancées sociales (retraites, augmentations de salaire, renforcement de la sécurité sociale…) et d’une Constituante, est un socle commun de conquêtes sociales et écologiques.
PEPS demande à ce que tous les député.e.s sortant.e.s de la NUPES soient reconduit.e.s
et propose dans les autres circonscriptions un renouvellement intersectionnel permettant l’émergence de candidatures capables de contrer le récit identitaire de l’extrême droite telles celles de Ritchy Thibault en Gironde, Bénédicte Monville en Seine et Marne ou Odile Maurin en Haute-Garonne tout-e-s trois étant les mieux placé-e-s dans leurs circonscriptions respectives pour offrir des victoires à une gauche de combat antiraciste, antivalidiste et féministe.
Combiner un mouvement social à une unité populaire électorale, voilà les éléments structurant un Front Populaire Écologique indispensable pour ramener un espoir dans un pays tétanisé par les guerres et l’exploitation.
Si les prochaines élections confirmaient la victoire de l’extrême droite, les premier.e.s attaqué.e.s seront, comme en Italie ou en Argentine, les précaires, les femmes, les étranger.e.s, les personnes LBGTQIA+, cibles privilégiées des politiques néo-fascistes.
L’issue de ce mois de juin 2024 est incertaine. Une cohabitation Macron-Bardella, ou un Parlement introuvable, laisseront quoi qu’il en soit le pays dans le chaos. Et les jeux du cirque olympique ne feront pas passer la pilule. La monarchie présidentielle se meurt en France. Plus que jamais, nous devons apprendre à construire collectivement le pouvoir populaire, l’autogestion et l’entraide. Pendant que les loups s’entre-dévorent dans le désordre de leurs batailles de palais, nous avons besoin de construire un projet de société fondé sur la Seconde Commune écologique et sociale. Plus que jamais, nous avons besoin d’une société d’entraide qui répare la Nature et en finisse avec les rapports d’exploitation et de domination.
Pour PEPS
Merlin Gautier, Dominique Paturel coordinateurs
Andy Kerbrat député LFI-PEPS
Marjorie Keters Porte-Parole
COMMUNIQUE DE PRESSE – 6 FEVRIER 2024
Lettre ouverte au premier ministre G.Attal
Des associations actrices de la solidarité et du travail social, de défense des droits sociaux, de promotion des libertés fondamentales et des droits humains dans l’environnement numérique s’unissent pour interpeller le premier ministre sur les conséquences pour les allocataires les plus fragiles de certaines pratiques mises en place dans le réseau des CAF. Elles pointent notamment du doigt le caractère discriminatoire de l’algorithme de notation et de profilage des allocataires, qui engendre des surcontrôles pouvant aboutir à des suspensions totales de droits pendant des mois.
Dans une lettre ouverte à Gabriel Attal en date du 5 février 2024, ces organisations demandent notamment la fin des algorithmes de scoring dans les CAF et d’autres organismes, l’interdiction des décisions et suspensions automatiques de droits, la motivation des trop-perçus et accusations de fraude, ainsi que le respect du contradictoire. Ils revendiquent également de remettre de l’humain et la possibilité d’accueils physiques dans les relations entre usagers et services publics.
« Les dérives liées à la dématérialisation se traduisent par des situations inextricables laissant des personnes sans aucune ressource (…), une maltraitance institutionnelle porteuse de multiples conséquences sur le plan matériel et psychologique dont ne semblent pas avoir conscience les autorités de tutelle »
Plus largement, les associations appellent à un renforcement des contrôles de légalité indépendants des systèmes d’information au regard du règlement général sur la protection des données – RGPD et de la réglementation française et européenne. Elles insistent sur la nécessité d’un large débat concernant l’usage et la transparence des algorithmes publics.
Contact presse : Changer de Cap – contact@changerdecap.net – Tél. 07 48 90 55 95
Organisations signataires
Adéquations, Aequitaz, AMPIL (Action Méditerranéenne pour l’insertion par le Logement), ANAS (Association nationale des assistants de service social), APF France Handicap, APICED, AFVS (Association française des victimes du saturnisme), Association Solidarité Jean Merlin, ATD Quart Monde, AU 68 Associations unies du Haut-Rhin, CGT INSEE-Genes, CNAFAL (Comité national des associations de familles laïques), Collectif Alerte, Collectif Changer de cap, , Emmaüs France, Fondation Abbé Pierre, GISTI Groupe d’information et de soutien des immigrés, Handi-social
La Cimade, La case de santé Toulouse, La Quadrature du Net, Le Mouton Numérique, Ligue des Droits de l’Homme, MCM (Maison de la Citoyenneté mondiale Mulhouse), MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires), MFRB (Mouvement français pour un revenu de base), Mouvement Utopia Réseau Hospitalité Marseille, CNDH-Romeurope, RSA 38, Secours catholique, Stop précarité
Parce que l’exil n’est jamais un choix, depuis longtemps nos organisations syndicales, politiques, associatives soutiennent l’accueil des demandeurs d’asile présent-e-s dans le Tarn et dénoncent les violences et intimidations perpétrées envers celles et ceux qui sont favorables à une France solidaire et qui luttent contre la présence menaçante de l’extrême-droite.
Continuer la lecturePEPS Edito, 17 avril 2023 (https://confpeps.org)
« Article 34. – Il y a oppression contre le corps social lorsqu’un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.
Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (Constitution de 1793)
Le Conseil Constitutionnel, en entérinant la contre-réforme des Retraites, a acté le passage en force de Macron et a rendu la Constitution de la Vème République définitivement illégitime. En promulguant la loi à 3 heures du matin le soir même, le forcené de l’Élysée, égal à lui-même, a montré qu’il ne lâcherait rien, fidèle à son égo, à son mépris de classe, à son arrogance et à sa mission : défendre les intérêts du capital et des marchés financiers. Pourtant le mouvement ne va pas s’arrêter. Il va continuer, porté par une dynamique qui dépasse la seule question des retraites.
Nous vivons en effet le temps d’une coagulation des colères qui n’est pas la convergence des luttes mais celle des vies brisées, mutilées, cassées par le capital, qui s’exprime dans une rage collective contre Macron et son Monde. Ce qui est en jeu pour les « gens ordinaires » dans ce soulèvement de la vie, c’est précisément que la vie, leur vie, compte moins que la marchandisation, le profit, l’argent, l’économie. « Macron nous vole deux ans de notre vie!« , disent les manifestants contre la réforme des retraites. L’agro business nous vole notre eau, donc une partie de notre avenir et celle de nos enfants disent les révoltés de Sainte Soline. La vie des sans papiers comptent moins. La vie des noirs et des arabes comptent moins. La vie des femmes compte moins, disent les femmes dans les manifestations du 8 mars. La vie des jeunes compte moins, disent les jeunes victimes de la précarité, confrontés à l’éco anxiété née de la crise bio climatique. C’est la convergence des vies et la demande d’une nouvelle espérance dans un avenir d’égalité, de justice sociale et écologique, d’humanité et de dignité qui se lève face à la folie du forcené de l’Élysée qui, bunkérisé dans son palais, se veut le représentant du Parti de l’ordre. Toutes celles et ceux qui marchent contre la nouvelle monarchie refusent cette alternative entre l’ordre et le chaos. Car le représentant du chaos c’est Macron lui-même !
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