Dénoncer un génocide n’est pas de l’antisémitisme, c’est un devoir

communiqué de la Coordination nationale de l’UJFP 11/11/24
https://ujfp.org/denoncer-un-genocide-nest-pas-de-lantisemitisme-cest-un-devoir/?

Dans le cadre de plusieurs évènements récents, les soutiens « inconditionnels » de l’État israélien génocidaire crient sans vergogne à l’antisémitisme dès qu’une critique est formulée à l’encontre d’Israël ou qu’un soutien au peuple palestinien est exprimé.

Ces déclarations d’antisémitisme sont là pour détourner l’attention de ce qui est en train de se produire à Gaza et pour une fois de plus victimiser les agresseurs israéliens.

C’est toujours la même rhétorique, que ce soit à Paris, à Lyon ou à Amsterdam : ce sont celles et ceux qui défendent le droit et la justice qui sont traités d’antisémites !

  • Cela a été le cas à Lyon, lors de la visite de Yaël Braun Pivet à l’université de Lyon 3, le vendredi 8 novembre. Des slogans et graffitis contestaient sa venue. Que disaient-ils ? « Yaël casse-toi », « Génocidaires, hors de nos facs », « Free Gaza » ou « Free Palestine ». Ils ont été considérés comme antisémites par les politiques et les médias mainstream1.
    Non, Free Gaza n’est pas antisémite. Non, Free Palestine n’est pas antisémite. Non, soutenir le peuple gazaoui aujourd’hui affamé, que le gouvernement sioniste tente de faire disparaître sous les bombes n’est pas antisémite.
    Oui, soutenir inconditionnellement l’État d’Israël comme le fait Yaël Braun Pivet, c’est soutenir un génocide en cours et c’est contraire au Droit international.
  • Cela a été le cas au Parc des Princes, le 6 novembre dernier, lorsque des supporters ont déployé un tifo « Free Palestine ». Est-ce antisémite ?
    Non : ce tifo n’attise pas la haine, lorsqu’il demande la liberté pour le peuple palestinien et la paix dans le monde. L’autodétermination du peuple palestinien est inscrite dans le Droit international. Mais le ministre de l’Intérieur est monté au créneau en demandant au PSG de « s’expliquer » et en envisageant des sanctions 2.
  • Cela a encore été le cas à Amsterdam, où des incidents entre supporters lors du match de foot Ajax Amsterdam-Maccabi Tel-Aviv ont eu lieu dans la nuit du jeudi 7 novembre 2024 et ont été dénoncés —au profit des supporters israéliens—, aussi bien par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau que par le président Emmanuel Macron comme d’« odieux » actes antisémites3.
    Certes des supporters ont été agressés, mais dans quelles circonstances ? Celles du hooliganisme habituellement dénoncé par nos ministres de l’Intérieur. La situation n’était donc absolument pas celle d’un pogrom. Les supporters ont scandé « Que Tsahal gagne et nique les Arabes » ! Et lors de la minute de silence pour les Espagnols décédés à Valence, les provocateurs israéliens sifflaient dans le stade, « les Espagnols, ces putains d’antisémites » parce que l’Espagne a reconnu l’État de Palestine. Ces supporters israéliens qui s’en prennent à l’Espagne en deuil ne sont pas des « Juifs persécutés » ! Le député NFP/LFI Raphaël Arnault, réputé connaisseur des milieux violents d’ultra-droite a déclaré : « Hier à Amsterdam, ils (n’étaient) pas venus cueillir des jonquilles » avant d’ajouter, vidéo à l’appui, que « ces fameux « supporters » sont restés mobilisés jusqu’à tard après le match pour pouvoir se battre (comme ils le font à quasiment chacun de leur déplacement), sur fond de provocation raciste ».
    Les supporters du Maccabi Tel-Aviv n’ont pas été pris à partie parce que « juifs » mais parce qu’ils « supportent » avec fierté un génocide et qu’ils sont racistes 4.

NON, dénoncer un génocide n’est pas de l’antisémitisme, c’est un devoir.

OUI c’est l’idéologie sioniste qui amalgame les Juif.ves du monde entier à sa politique, les met en danger et doit être combattue. Cette idéologie instrumentalise l’antisémitisme.

L’UJFP dénonce les relations biaisées de ces évènements et ces amalgames mortifères du gouvernement français et des médias à sa solde. Le gouvernement français est bel et bien complice d’un génocide et devra rendre des comptes. Le gouvernement français et les médias mainstream attisent l’antisémitisme par leurs comportements.

NON, tous les Juifs ne « soutiennent » pas l’écrasement de la Palestine en cours.

Ces accusations d’antisémitisme sont une insulte à la mémoire des membres de nos familles disparues lors du judéocide.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 11 novembre 2024


Note-s

  1. Voir en particulier la réaction de BFMTV : https://www.bfmtv.com/replay-emissions/week-end-direct/braun-pivet-des-tags-antisemites-a-lyon-08-11_VN-202411081028.html)[]
  2. Voir aussi la réaction du CRIF : https://www.linternaute.com/actualite/politique/6585347-banderole-pro-palestine-du-psg-un-message-antisemite-pourquoi-le-ministre-de-l-interieur-s-indigne/[]
  3. Voir : https://www.bfmtv.com/politique/elysee/supporters-israeliens-agresses-macron-condamne-des-violences-qui-rappellent-les-heures-les-plus-indignes-de-l-histoire_AD-202411080601.html[]
  4. Voir : https://www.liberation.fr/sports/football/supporters-israeliens-attaques-a-amsterdam-ce-que-lon-sait-des-faits-du-contexte-et-des-reactions-20241108_6ZLLITQWIFBCNMUUWVIKV23FTE ou https://www.youtube.com/watch?v=y-vheVW_O18 ou https://twitter.com/i/status/1854726431269700016[]

Palestine : imposons le cessez-le-feu, sanctions contre Israël. Liban, arrêtons l’engrenage de la guerre

Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, le 2 octobre 2024 https://cnpjdpi.org/

L’attaque récente menée par l’État d’Israël contre le Liban, qui a fait près de 900 morts, des milliers de blessés avec des bombardements de bâtiments jusque dans le centre de Beyrouth et 1 million d’habitants déplacés depuis le 23 septembre, a rappelé au monde que la logique de la guerre à outrance est la seule qui prévaut aujourd’hui pour l’État d’Israël et ses dirigeants.

Et pendant que le monde a les yeux tournés vers le Liban, Israël continue sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien.

Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années. Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

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Et si … nous retroussions nos manches ensemble !

A l’heure où cet article est écrit, nous avons un Premier ministre et un gouvernement tout frais. Nous avons un Premier Ministre, mais ce n’est pas celle que le Nouveau Front Populaire aurait souhaité.

Peut-on ne pas évoquer ici la déception, la désespérance qui s’est emparée de celles et ceux d’entre nous qui ont fait campagne pour le Nouveau Front Populaire, porté.e.s par l’espoir tout autant que par le désir de barrer la route aux forces réactionnaires ou néo-fascistes, à travers un projet de société différente à mettre en œuvre. Peut-on laisser de côté ce sentiment amer « d’avoir été volé.e.s du résultat de cette élection »?

N’est-il pas, tout compte fait, plus intéressant, et plus utile, d’être un groupe d’opposition posant ses critiques, ses propositions et ses exigences que d’avoir un.e Premier.e Ministre (et des ministres) empêtré.e.s dans compromis et compromissions.

L’urgence est-elle de composer un gouvernement pour exercer le pouvoir ou de construire les conditions pour que le peuple soit en mesure et en capacité d’exercer lui-même son pouvoir ? Ce qui pourrait commencer à se faire, par exemple, en mettant en place et en faisant vivre des « assemblées locales du Nouveau Front Populaire », parce que « Le Nouveau Front populaire ne vivra que s’il associe largement à la base citoyen•nes, militant•es associatifs, syndicalistes, politiques de tout le territoire afin de poser les bases d’un fonctionnement démocratique« , comme dit un appel signé par nombre d’entre nous en juin (1)

Combiner un mouvement social à une unité populaire électorale, voilà les éléments structurant un Front Populaire Écologique indispensable pour ramener un espoir dans un pays tétanisé par les guerres et l’exploitation.

Plus que jamais, nous devons apprendre à construire collectivement le pouvoir populaire, l’autogestion et l’entraide. Nous avons besoin de construire un projet de société fondé sur la Seconde Commune écologique et sociale.

Plus que jamais, nous avons besoin d’une société d’entraide qui répare la Nature et en finisse avec les rapports d’exploitation et de domination.

Plus que jamais nous avons besoin de maintenir (ou de recréer ?) cet espoir né en juin, de le faire vivre et fructifier. Transformer l’amertume qui a pu naitre de la déception, qui a pu faire dire, certainement à juste raison, que « voter ne servait à rien », en sentiments positifs, en volonté collective de changements profonds, de transformation radicale des sociétés dans lesquelles nous vivons et agissons.

C’est à ce vaste chantier que PEPS s’attaque. C’est l’objet de notre Congrès, du 27 au 29 septembre à BURLATS (près de Castres)

Un thème central pour cadrer notre réflexion et les actions et expérimentations à mettre en place: « La Seconde Commune », à la fois but à atteindre et chemin à défricher et à parcourir

Voici ce que nous en disons dans un de nos textes préparatoires ; « Nous ne prétendons pas par ce Manifeste proposer un modèle de société clés en main. Nous savons très bien que les contradictions inhérentes à toute société humaine, que l’évolution des technologies, des mentalités continueront à jouer leur rôle. Il n’y a pas de société idéale parce que celle-ci dépend des rapports de forces instaurés par des mouvements sociaux. Nous voulons montrer un chemin, qu’il est possible de tracer les contours d’une démocratie écologiste. Notre projet de société est donc un chantier que nous ouvrons et qui ne se refermera pas car il est à redéfinir en permanence.

Ouvrons des portes sur le futur sans prétendre enfermer celui-ci dans une vision totalitaire »

Nous ne mésestimons pas ici la nécessité de mettre en œuvre les mesures proposées par le NFP, auxquelles nous pourrions ajouter les 10 propositions qui seront actées à Burlats.

Mais, tracer des perspectives pour une société autre, où la crise climatique ne serait plus qu’un lointain « mauvais souvenir », tout comme le racisme, l’exploitation sociale et toutes formes de domination ou d’exploitation, ça a de la gueule, non ?

N’oublions pas que :

Les utopies d’aujourd’hui seront les réalités de demain

Le congrès de PEPS les 27, 28 et 29 septembre 2024 : retour à Burlats

Le Congrès aura lieu les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024 au Moulin des Sittelles, 9 place des Tisserands 81100 BURLATS.

Ce sera un retour aux sources puisque que c’est là que PEPS a été fondé en août 2019.
A l’heure d’une crise politique majeure, alors qu’il est décisif de renforcer et de construire le Nouveau Front Populaire et toutes formes de résistance, pour lutter contre la Macronie au pouvoir et l’extrême droite qui menace, à l’heure du génocide de Gaza, de la guerre en Ukraine et de la crise climatique, il nous semble indispensable de nous regrouper pour porter un projet de rupture radicale avec un capitalisme en crise. Issus des Gilets Jaunes , de l’écologie politique et de la tradition autogestionnaire, ce qui nous lie aujourd’hui ce sont des pratiques susceptibles de nourrir positivement l’ensemble de la gauche et de l’écologie sociale, radicale. Nous défendons un horizon, celui de l’écologie de libération et du communalisme débarrassé des oppressions et de l’exploitation capitaliste et du productivisme.
Bienvenu pour enrichir nos réflexions.

Formulaire d’inscription:

https://framaforms.org/congres-peps-2024-inscription-1724075053

Programme du congrès
Vendredi 27 septembre 2024 
Accueil convivial à partir de 15h
Préparation des groupes thématiques « Seconde Commune »
 Soirée publique : présentation par Ritchy Thibault de son ouvrage « Arrachons une vie meilleure »  
Projection du film il suffira d’un gilet d’Aurélien Blondeau, sur le mouvement des Gilets jaunes dont Peps est issu, en présence du réalisateur  

Samedi 28 septembre 2024 
Matin
9h – 10h15 Présentation bilan à deux voix (Occitanie et Ile de France) des fondateurs et fondatrices de PEPS 
Présentation des réseaux : démocratie alimentaire, écosyndicalisme, PEPS jeune, PEPS culture, PEPS Internationalisme.
Questions/Réponses
10h45-11h Point sur la situation politique 
11h – 12h30 : Seconde commune  Présentation du texte et des groupes thématiques
 
 Après midi
14h – 16h :  Les propositions et/ou mesures Seconde Commune
16h30 – 18h30 : Structuration géographique et démocratique de PEPS
 
Soirée 
Table ronde :
Ecologie et intersectionnalité-
L’importance de la lutte antivalidisme dans la lutte contre le fascisme et le dérèglement climatique        – Écoféminisme et LGBTQIA+        
– Antiracisme et écologie, nécessité de la décolonisation 
Film débat autour du film Alliances Terrestres, qui retrace l’histoire de la lutte contre l’A69, en présence de la réalisatrice et des militantEs du collectif  » La voie est libre »

 Dimanche 29 septembre 2024
9h -12h Congrès public : 
1) Statut PEPS
2) Seconde commune
3) Mandats
4) Validations d’autres textes
 
13h – 14h : Temps PEPS Occitanie  

Le Comité d’animation PEPS s’inscrit résolument dans le champ de l’antivalidisme et donc appelle à l’autodéfense sanitaire afin de protéger nos camarades les plus fragiles des virus comme le Covid. 

Kanaky / Nouvelle-Calédonie : pour la libération des prisonniers et prisonnières de la CCAT et de tous les emprisonné∙es !

Un très large ensemble de collectifs, de personnalités, d’universitaires et d’élu·es, en solidarité avec le peuple Kanak, prend position pour la libération immédiate des militants arrêtés et affirme que « l’État français est directement responsable de la situation actuelle en Kanaky / Nouvelle-Calédonie ». kanaky-nouvelle-caledonie

L’État français est directement responsable de la situation actuelle en Kanaky / Nouvelle-Calédonie. Aujourd’hui les droits et libertés du peuple Kanak sont à un tournant historique. 

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/080824/kanaky-nouvelle-caledonie-liberation-des-prisonniers-et-prisonnieres-de-la-ccat-et-de

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Lutte contre l’A69,le bilan de plus d’un an de répression

communiqué de presse
ARA Coordination Anti Répression A69, 28 juillet 2024

A69 : Quand l’Etat Policier se substitue à l’Etat de droit

Des centaines de gardes à vue, 60 procès, 130 personnes poursuivies, 7 personnes en détention, 44 personnes sous contrôle judiciaire et un total de 27 privations de territoire : c’est le bilan chiffré de la répression sur l’A69 depuis le début des travaux, en février 2023.

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU 17 FEVRIER 2024, suite aux évènements des 9,10 et11 février sur le chantier de l’A69

Confédération Paysanne, Tarn. Courriel : confpays.81@free.fr

Contacts presse : 06,71,19,54,30
06,32,88,16,12

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Soutien aux paysans victimes d’un modèle agro-industriel à bout de souffle !

Communiqué de PEPS conf., 23/01/2024

https://confpeps.org/soutien-aux-paysans-victimes-dun-modele-agro-industriel-a-bout-de-souffle/

L’histoire de l’agriculture européenne, tissée de progrès et de transformations, atteint un tournant critique. Le modèle agricole actuel, a évolué du “solaire au minier (charbon et pétrole) (1) . Le charbon favorisant une croissance horizontale par colonisation de nouveaux espaces, le pétrole favorisant quant à lui une croissance verticale par augmentation vertigineuse de la productivité (machines) et des rendements (engrais, herbicides, fongicides, pesticides,…). L’agro-industrie était née, celle-là même qui engendre les conséquences dévastatrices actuelles pour les écosystèmes ruraux et aquatiques.

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Honte pour la France : violente arrestation cette nuit de la militante palestinienne Mariam Abudaqa

Communiqué de l’AFPS,

https://www.france-palestine.org/Violente-arrestation-cette-nuit-de-Mariam-Abudaqa-une-honte-supplementaire-pour

Violente arrestation cette nuit de Mariam Abudaqa : une honte supplémentaire pour la France

Mariam Abudaqa, dirigeante d’une grande organisation féministe palestinienne de Gaza, militante de 72 ans connue et reconnue internationalement pour son combat pour le droit des femmes, a été violemment arrêtée cette nuit par la police française. Elle est actuellement détenue, en état de choc, dans un commissariat parisien.

On mesure ce que cela signifie pour elle d’être arrêtée par la police d’un Etat qui se prétend ami du peuple palestinien, alors même qu’un grand nombre de membres de sa famille ont été tués dans les bombardements indiscriminés que mène Israël contre la population de Gaza et qu’elle suit, avec une énorme inquiétude, la situation de ses proches menacés de mort à chaque minute et privés de tout moyen d’existence.

L’AFPS tient à lui exprimer toute son admiration et toute sa solidarité.

Mariam Abudaqa était venue en France, à l’invitation de plusieurs organisations de défense des droits du peuple palestinien, dont l’Association France Palestine Solidarité, pour une tournée de conférences sur son combat féministe et la situation à Gaza.

Alors qu’elle était entrée en France avec un visa parfaitement régulier délivré par les autorités françaises, elle s’était vue signifier un arrêté d’expulsion en plein milieu de sa tournée, un arrêté que le tribunal administratif avait suspendu par une ordonnance le 20 octobre. Le gouvernement français s’était acharné contre elle en faisant appel de cette décision devant le Conseil d’Etat : celui-ci avait finalement, dans la journée du 8 novembre, annulé la décision du Tribunal administratif. De nouveau sous le coup d’un arrêté d’expulsion, Mariam Abudaqa devait quitter la France à la date prévue, le 11 novembre prochain.

Aucun motif d’ordre public ne peut justifier l’arrestation de Mariam Abudaqa, et encore moins la violence de cette arrestation qui a conduit les militantes qui l’accompagnaient, molestées au cours de cette arrestation, à porter plainte.

Bertrand Heilbronn, président de l’AFPS, a déclaré : « à l’heure où s’ouvre un sommet censé organiser une assistance au peuple palestinien de Gaza, et alors que la France refuse de porter la seule exigence qui compte aujourd’hui, celle d’un cessez-le-feu immédiat, l’arrestation violente de Mariam Abudaqa est un nouveau coup porté à la crédibilité de la France. »

Nous avons, une fois de plus, honte pour la France. Mariam Abudaqa doit être immédiatement libérée et l’exécutif français doit lui présenter ses excuses.

Le Bureau national de l’AFPS, 9 novembre 2023

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Photo : Mariam Abudaqa lors de la conférence de presse organisée par l’AFPS et l’UJFP le 7 novembre 2023