Qu’avons-nous fait pour mériter cela ?
La loi instaurant l’état d’urgence date du 31 mars 1955 et a été votée pour lutter contre le soulèvement du peuple algérien et ceux qui le soutenaient.
Elle a aussi été votée pour éviter de recourir à l’état de siège qui ne s’appliquait qu’en cas de guerre et le pouvoir refusait de qualifier ces « évènements » de guerre.
A l’époque, le député socialiste, oui socialiste, Francis Vals, rejette cette loi qui « remplace la dictature militaire par la dictature policière ».
Cette loi exceptionnelle pour circonstances exceptionnelles restreint dangereusement les libertés des citoyens. Elle est fondée sur le soupçon, elle fait de nous tous des suspects.
Aujourd’hui, le gouvernement d’union de la droite et de la droite se propose de rendre permanentes les dispositions de cette loi liberticide.
On ne défend pas la démocratie en la réprimant.
On ne protège pas les citoyens en les soupçonnant.
Nous n’accepterons pas cette loi bleue marine !