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Réformer le Code du Travail.

Ne nous y trompons pas, ce n’est pas pour renforcer la protection des salarié-e-s, mais pour répondre aux désidératas du MEDEF : obtenir une main d’œuvre docile, taillable et corvéable à merci, sous-payée. La droite n’avait jamais osé le mettre en application. Ce que Valls a engagé, Macron l’amplifie.

Le gouvernement veut réformer le Code du Travail ? Nous voulons l’améliorer!

Tout d’abord, nous affirmons qu’il est nécessaire et urgent de reconsidérer la notion de « travail- emploi », de réévaluer la « valeur travail ». Cela doit servir de cadre à nos luttes, nos revendications, nos propositions. . .
Ce Code est le résultat de luttes longues, d’avancées et de reculs selon le rapport de force. Chaque fois que de nouvelles avancées ont été faites, elles y ont été intégrées.

Dans cette période de fermetures d’usines, de destruction d’entreprises pour des raisons purement financières, une riposte commence à se développer : la reprise par les salariés, le droit des salarié.e.s sur leurs outils de travail.

Cela nécessite aussi d’être appuyé par les instances juridiques, et inscrit dans le code du travail. Une vraie réforme doit viser à un renforcement du droit des salarié-e-s et de leurs instances (CE, CHSCT, . ). Elle doit confirmer les prérogatives des CHSCT, leur lien avec les médecins du travail, les inspecteurs du travail.

Elle devra permettre la mise en place d’une réelle « Sécurité Sociale Professionnelle », d’une Réduction Massive du Temps de Travail. Le maintien du capitalisme, le fétichisme de la « valeur travail », nous contraignent à produire des quantités énormes d’objets inutiles, au prix d’une concurrence mondialisée impitoyable. C’est d’autant plus inacceptable et violent que, si seulement on cessait de vouloir être compétitif au lieu de simplement vouloir être heureux, nous pourrions collectivement travailler fort peu et bien vivre. Nous observons au contraire l’exténuation des salariés (burn out), et la marginalisation économique et sociale des chômeurs traités comme des déchets humains.

Nous sommes à un moment périlleux de l’histoire économique. Le capitalisme, en très peu de temps, a créé les conditions de son propre dépassement. Les dégâts du productivisme capitaliste s’accumulent dangereusement. La montée des « eaux glacées du calcul égoïste » et le réchauffement climatique ont une origine systémique commune.

Il est largement temps de donner quelque pouvoir à l’imagination.

Il est temps aussi de nous unir maintenant, ici et partout en France, de montrer au gouvernement notre détermination et notre solidarité.

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