Vendredi 24 mars à partir de 19 heures, au Maltais Rouge
programme
En 1973 Michel Rocard et deux autres membres du Bureau national du PSU faisaient paraître un ouvrage au titre provocateur,
“le Marché Commun contre l’Europe”, décrivant une construction européenne qui visait à favoriser le développement d’un capitalisme libéral à l‘encontre de l’intérêt des peuples.
Plus de quarante ans après, on peut se demander dans quelle mesure cette analyse s’est révélée pertinente et si elle reste d’actualité? Crise des dettes, Brexit, crise des migrants, la question sera au cœur des séquences électorales tant en France qu’en Allemagne. Quelle est donc la nature de l’Union et de sa crise? Ne faut-il plus (du tout) d’Europe, ou au contraire (encore) plus d’Europe,
et si oui quelle Europe?
avec
Bernard Ravenel, historien, président de l’Institut Tribune Socialiste
Philippe Lamberts, président du groupe vert au Parlement Européen
Bernard Billaudot, chercheur en Science Sociale
Martine Billard, secrétaire nationale à l’écologie du Parti de Gauche
Quelle est la nature de l’Union européenne?
La présente crise de l’Union semble démarrer avec celle des « subprimes » et des dettes publiques, ne faut-il pas y voir aussi des causes plus profondes?
Le PSU s’est très tôt intéressé à la construction européenne et interrogé sur sa nature.
En 1973, trois membres de son Bureau National publiaient une analyse intitulée “Le Marché Commun contre l’Europe”. Dans quelle mesure cette analyse, très critique sur la construction européenne et son évolution future,
est-elle encore pertinente aujourd’hui ?
Comment réformer l’Europe?
Face à l’impuissance avérée de l’Union et de ses institutions, faut-il “plus d’Europe” comme le disent certains? Quelles réformes des institutions, quelles améliorations du fonctionnement, quelles nouvelles orientations et politiques est-il possible de mettre en œuvre dans ce cadre?
Construire d’autres formes de coopérations pour l’Europe?
Faut-il réfléchir à des formes renouvelées, et cohérentes, de coopération européenne dans tous les domaines,
ou même dépasser ce cadre?
Comment mettre en place des solidarités entre les peuples tout en respectant leurs capacités de décisions autonomes?
Comment faire ainsi de l’Europe un outil de paix et de développement des peuples les plus pauvres?