Ce texte a été discuté et adopté lors de nos journées d’été, lors des rencontres avec les signataires de l’appel pour une plateforme de l’écologie populaire et sociale.
CHARTE DE BURLATS
Pour une plateforme de l’écologie populaire et sociale :
Eco féministes, objecteurs de croissance, communalistes, autogestionnaires, antiracistes,
organisons nous, fédérons nous !
Face à un monde invivable que nous impose le capitalisme, face à l’environnement meurtri par les pollutions et le dérèglement climatique, face à une société humaine disloquée qui perd ses repères, nous remettons en cause le système dominant et nous ne contentons pas de le repeindre en vert !
Nous souhaitons porter comme alternative, une écologie populaire et sociale qui :
1. tient compte de la finitude de la planète, replace l’être humain dans la nature et non au-dessus, et interroge son rapport aux autres espèces et à la Terre ;
2. garantit la préservation des écosystèmes où s’épanouisse les sociétés humaines ;
3. lutte contre le réchauffement climatique, la sixième extinction de masse des espèces ;
4. combat le capitalisme et sa violence sans précédent sur nos sociétés, et l’ensemble du vivant ;
5. est anticapitaliste, émancipatrice, éco féministe, décoloniales et antiraciste ;
6. se réclame d’une écologie de transformation et combat l’écofascisme, l’écologie capitaliste et remet en cause l’écologie social-libérale ;
7. rejette le modèle productiviste et extractiviste ;
8. prône une décroissance choisie et un bien vivre planétaire ;
9. repose sur l’autogestion et l’autonomie sociale ;
10. partage les ressources, les savoirs et les responsabilités politiques et permet aux habitant.e.s la réappropriation collective des communs ;
11. se fonde sur le communalisme, le confédéralisme démocratique ;
12. vise à nous affranchir de toutes les formes de domination, de discrimination et d’exploitation ;
13. défende la justice environnementale, sociale, ainsi que la solidarité transnationale;
14. Nos actions privilégient la non-violence et la désobéissance civile.